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Verdict
L'APEX n'est pas bon marché, mais les améliorations sonores représentent le triomphe du naturalisme, et écraseront de leur superbe même les auditeurs audio les plus blasés. La définition même de ce qu'est un produit de l'année.
Améliorer le dCS Bartók ? Neil Gader était sceptique. Et puis dCS l'a fait, avec une serie d’améliorations sophistiquées connues désormais sous le nom d'APEX. Revenons un instant en arrière et rappelons-nous que le Bartók original (le DAC et lecteur réseau d'entrée de gamme de dCS) était le remplaçant du réputé DAC Debussy. Il intégrait la dernière plate-forme de traitement numérique dCS et la technologie Ring DAC développée à l'origine pour la série Rossini. Ses capacités incluaient la diffusion en continu via Ethernet à partir d'un disque NAS, des services de musique en ligne comme Tidal, ainsi que le décodage et le rendu complets du format MQA, plus une interface et une application considérablement améliorées. Le Bartók APEX, cependant, fait l'impensable : il approfondit ce que Bartók avait commencé, et le surpasse. Comme avant, il accomplit pour la lecture numérique ce qui était autrefois l'apanage de la lecture analogique, établissant la même connexion viscérale et addictive que les passionnés ont avec leurs LP. Il reste aussi tonalement précis qu'une horloge atomique, mais sa voix s'est ouverte davantage, exposant une plus grande floraison et des écarts micro/macro-dynamiques plus larges. L'écouter, c'est comme assister à un enregistrement depuis l'intérieur de la capsule du microphone ; la musique est pleinement exprimée de l'impulsion initiale aux derniers soupirs de la décomposition acoustique, rappelant la meilleure lecture vinyle. L'APEX n'est pas bon marché, mais les améliorations sonores représentent le triomphe du naturalisme, et écraseront de leur superbe même les auditeurs audio les plus blasés. La définition même de ce qu'est un produit de l'année.